Le projet s'agrandit... l'arrière cour..les clapiers

Démontable
C’est le maître mot de ma fabrication. A aucun moment je ne perds de vue cet objectif. 
La leçon de ma première maison « la petite maison des faubourg » que j'ai été obligé de détruire à cause de sa taille et de son poids, a été dure mais profitable.
C’est donc, en gardant en tête ce mot, que je conçois l’arrière-cour de la maison d’Emilie.

L'arrière cour

Tout d’abord, il s’agissait de cacher le local technique destiné à l’électricité. Une simple trappe aurait sans doute suffit, mais… une autre idée a germé.
Mon but premier était de faire un jardin, la maison, somme toute, n’est ici qu’un accessoire, une diversion si j’ose dire… Mais le jardin, c’est le thème principal de ma création. Un vrai petit jardin de faubourg, ou l’on aime y élever poules et lapins, cultiver quelques légumes et planter des fleurs. Mais aussi un jardin avec son bric-à-brac où, avec les années, on y entasse tout un tas de vieux seaux, pots et vieux outils n’ayant plus tout à fait d’utilité, mais qui sont restés là par habitude. 

Ce jardin, je le vois comme si j’y étais. Les images défilent en moi au gré de mes souvenirs.  J’y revois des scènes vécues de mon enfance, ou enfant des villes j’allais, pendant des vacances passées à la campagne, jeter du grain aux poules ou couper de l’herbe dans les fossés pour nourrir les lapins d’une voisine.

Sur une bande de carton de calendrier de 19 cm de large par 50 de long.
Sur le côté, et derrière l'abri un pan de mur crépi viendra cacher le local électrique de la maison d'Emilie

L'arrière cour est pavée de pierres plates plus ou moins « amochées ». Je la conçois, amovible bien entendu et toujours légère.


 Elle est entourée d’un vieux mur sur lequel s’appui un abri destiné à protéger les bottes de pailles ou de foin pour les lapins et de deux murets, l’un de pierre qui la sépare du jardin, et l’autre de parpaings qui borde la rue..
 
Les  pavés de la cour sont  réalisés avec de la pâte plastique qui sèche à l’air. Elles sont scellées avec un mélange, enduit cellulosique (enduit à reboucher) + colle à bois.
J’ai ajouté un soupçon de peinture noire pour donner la couleur du ciment. Avant séchage complet, j’ai frotté un peu de sable entre les joints. Ensuite, pour donner un peu plus de réalisme, j’ai fait « pousser » un peu d’herbes folles entre les interstices. C’est de l’herbe synthétique emprunté aux accessoires des réseaux ferroviaires.



Les clapiers

Eternels clapiers de nos campagnes, les clapiers bétons préfabriqués pouvaient s’empiler et s’agrandir à la demande..
Emilie a quatre clapiers, posés sur quelques parpaings, à l’abri de la maison.
Les jours de mauvais temps, les animaux seront protégés des intempéries par une bâche rabattue devant les grilles.
C’est l’heure de nourrir les lapins. Quelques croutes de pain rassis (mais pas trop) pour leurs dents, une belle feuille de salade et quelques morceaux de carotte, un peu de foin de l’eau à volonté. Voilà, Emilie ne nourrit pas ses lapins avec des granulés.
Emilie est étourdie, elle s’est éloignée en oubliant de fermer la porte du clapier. Les lapins de clapiers, en général, n’aiment pas les cascades… aussi il y a peu de chance ,que malgré l’inattention d’Emilie, dame lapin ne saute hors du clapier.., 


Les clapiers sont en bois, fabriqués avec du médium de 3 mm d’épaisseur, Ce qui rend bien l’effet des plaques de béton préfabriqué. Les grilles sont en fils de fer de fleuriste. Les biberons sont faits avec un corps stylo à bille.
La cuvette rouge est un bouchon de tuyauterie trouvé dans un atelier. Les seaux, bassines et autre brocs sont fait en bristol.

Les petits lapins sont du commerce, trouvés dans les articles de crèche au moment de Noël. C’est d’ailleurs à cause d’eux que tout à commencer. J’ai vu les petits lapins, et, là, je me suis dit : il faut que je fasse un jardin….

voir le jardin d'Emilie

 

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